Première journée d’exploration

Mercredi 22/10, à bord de l’Airaha 2.

Ça y est, les explorations commencent enfin ! Nous avons cinq jours de retard sur le planning, mais l’impatience accumulée ces derniers jours motive chacun à rattraper le temps perdu.

L’Airaha 2 emmène l’équipe marine vers le spot choisi pour les premières plongées. Eric, qui est moniteur de plongée, assure l’encadrement du groupe. Il veille à la sécurité de chacun et au bon fonctionnement du matériel.

Dès le matin, les plongeurs les plus expérimentés testent les recycleurs en circuit fermé. Ce système permet de plonger à plus grande profondeur qu’en circuit ouvert et facilite la décompression lors de la remontée. En plus, comme les plongeurs ne font pas de bulles, ils peuvent approcher les animaux plus discrètement.

Le premier bateau prêt à partir - Copyright : S. Quérouil  / IRD

Le premier bateau prêt à partir – Copyright : S. Quérouil / IRD

Tout le monde est enthousiaste, le milieu est étonnant ! Il y a beaucoup de plancton en surface. A mesure que l’on descend, l’eau devient plus claire, mais la luminosité est très faible. A une trentaine de mètres de profondeur, l’équipe trouve beaucoup de coraux et des poissons à profusion.

En route pour la deuxième plongée - Copyright : S.  Quérouil / IRD

En route pour la deuxième plongée – Copyright : S. Quérouil / IRD

Les cuisiniers nous réservent des surprises. Tandis que Jacques pêche notre déjeuner et notre dîner, Anjas fait des donughts décorés de vermicelles roses.

Pêche et donughts - Copyright : S. Quérouil / IRD

Pêche et donughts – Copyright : S. Quérouil / IRD

Le voyage du retour est interrompu par un événement inattendu. Le bateau s’enlise dans la vase. Il faut attendre que la marée remonte pour repartir !

A l’arrivée à Lobo, plusieurs membres de l’équipe terrestre sont la pour nous accueillir. Ils nous racontent leur journée. Ils ont fait des explorations préliminaires aux environs du camp. Demain ou après-demain, les mammalogistes, entomologistes, ornithologues et botanistes partiront pour une expédition de 3-4 jours qui les mènera jusqu’à 1000 mètres d’altitude. Les spéléologues s’en iront de leur côté vers une résurgence de la Lengguru.